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Libération
Le billet de Thomas Legrand

Face à Trump, le lèche-botte blues des Européens

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Au sommet de l’Otan, les 24 et 25 juin, le président américain est arrivé gonflé de son prétendu «succès» en Iran : faut-il vraiment se contenter de flatter la brute comme le préconisent les praticiens du trumpisme ?
Le président américain, Donald Trump, et le secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte, le 25 juin 2025 à La Hague. (Toby Melville/REUTERS)
publié le 27 juin 2025 à 5h42

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Il paraît que la meilleure façon de procéder avec cet égotique de Donald Trump, c’est de le flatter et de le laisser parader, bomber le torse en triomphateur infatué jusqu’au ridicule. Alors il est content, il peut claquer le beignet aux «gauchistes incompétents» de la presse américaine et aux «démocrates losers». Les praticiens expérimentés du trumpisme, ceux qui avaient dû se le coltiner durant son premier mandat, comme Emmanuel Macron, ont fini par concevoir cette méthode pour amadouer le bourrin, le maintenir dans une illusion quasi puérile de sa supériorité en toutes choses.

C’est ainsi qu’au sommet de l’Otan, les 24 et 25 juin, Trump est arrivé tout