Comme ils semblaient tous réjouis, à leur sortie de l’Elysée, le 23 août ! Se composant un rôle, les représentants du Nouveau Front populaire, qui escortaient Lucie Castets, leur candidate pour Matignon, affichaient leur confiance, ravis d’avoir échangé en toute franchise avec un Président «lucide» sur le «souhait d’un changement d’orientation politique» exprimé lors des élections législatives. A la droite, reçue ensuite, d’être séduite, en entendant le chef de l’Etat glisser quelques noms de premier-ministrables issus de leurs rangs. Enfin, après une «trêve olympique» et un été de «décantation», Emmanuel Macron donnait l’impression de chercher pour de bon un successeur à Gabriel Attal, démissionnaire depuis le 16 juillet.
Las… Après le communiqué de l’Elysée balayant lundi l’option Lucie Castets et annonçant une deuxième salve de consultations pour cette semaine, ce n’est plus la même chanson. Exaspérés par ce «coup de force», communistes, écologistes et socialistes ont décliné. Le RN n’était pas convié. Et les autres patrons de groupes parlementaires et de partis, qui y sont retourné