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Face au Nouveau Front populaire, la censure macroniste n’est pas automatique

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Si beaucoup d’élus macronistes expliquent depuis samedi que c’est plus le programme du NFP que la présence des insoumis au gouvernement qui pose problème, certains semblent vouloir temporiser.
Arrivée des membres du Nouveau Front populaire à l'Elysée pour une consultation avec Emmanuel Macron, à Paris le 23 août 2024. (Stephane Dubromel/Hans Lucas pour Libération)
publié le 26 août 2024 à 11h49

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Jusqu’à samedi 24 août, la macronie et ses alliés faisaient de la présence d’insoumis dans un éventuel gouvernement NFP une ligne rouge à ne surtout pas franchir. «Un gouvernement où il y aurait une présence de LFI, à quelque poste que ce soit, même sous-secrétaire d’Etat aux eucalyptus, eh bien je voterais immédiatement une motion de censure», avait par exemple indiqué le député Ensemble David Amiel sur Europe 1 en juillet. Si plusieurs alliés du NFP ont salué l’initiative mélenchoniste pour tenter de cornériser Macron, tous ne sont pas emballés par cette solution.

«Stratégie habile»

Sur TF1 ce lundi matin, Sandrine Rousseau explique ne pas être «fan d’un gouvernement où l’on fermerait la porte à un ministre LFI» car, estime l’écolo, «ça donne raison au camp macroniste». «Ils n’ont pas à choisir qui est au gouvernement car ils ont perdu les élections», poursuit la députée verte qui insiste sur le fait que c’est «le NFP dans son ensemble qui a la légitimité pour gouverner». Mais elle apprécie toutefoi