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Libération
Le billet de Thomas Legrand

Face aux guerres d’Israël, notre grand déni

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Guerre au Proche-Orientdossier
Malgré d’innombrables preuves que les offensives menées à Gaza et au Liban sont de véritables massacres, les classes politiques et médiatiques françaises peinent toujours à l’admettre.
Le jeune Palestinien Yaman Al-Zaanin, tenu par sa grand-mère, tué dans une frappe israélienne sur une école transformée en abri, selon les médecins à l'hôpital Al-Aqsa à Deir Al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le 14 octobre. (Ramadan Abed/Reuters)
publié le 16 octobre 2024 à 11h22

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Alors que le prix Bayeux, récompensant les correspondants et reportages de guerre, a été cette année décerné à Rami Abou, journaliste palestinien de Gaza, et que Benyamin Nétanyahou a réaffirmé mardi son opposition à un cessez-le-feu au Liban, il est temps de rappeler quelques vérités à tous ceux qui minimisent ou relativisent la violence de la guerre menée par Israël ; ceux, par exemple, qui ont conspué Emmanuel Macron quand celui-ci avait évoqué – dans un timing fâcheux, certes – l’idée de ne plus livrer d’armes à Israël pour bombarder Gaza. La critique était alors virulente sur les plateaux de chaînes infos, particul