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Témoignages

«Faire en sorte que l’histoire ne se répète pas» : un an après la dissolution, des citoyennes engagées contre le RN témoignent

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Trois militantes de la société civile à Montpellier, Calais et en Haute-Loire retracent leur engagement contre la montée de l’extrême droite pendant la campagne des législatives anticipées, en juin 2024.

Jade, Mathilde et Lucie se sont engagées contre l'extrême droite pendant la campagne des élections législatives anticipées. (Stéphane Dubromel, Pascal Aimar, David Richard/Libération)
Par
Elena Roney
Solange de Fréminville
correspondance à Montpellier
Stéphanie Maurice
correspondante à Lille
Publié le 25/06/2025 à 6h57

Il y a un an, la campagne des législatives anticipées était dominée par le risque d’une victoire du RN, et de l’accession de Jordan Bardella à Matignon. Trois militantes de la société civile racontent comment elles ont traversé ce moment, et leurs façons de s’engager aujourd’hui contre l’extrême droite.

A Montpellier, Lucie, 28 ans

«Le meilleur laboratoire de la lutte contre l’extrême droite»

«Le secteur dans lequel je travaille – la transition écologique et sociale – est menacé par l’extrême droite.» C’est pour ce premier motif que Lucie s’est engagée, au lendemain de la dissolution de l’Assemblée nationale en 2024, contre un RN qui «ne fait pas de l’écologie une priorité et veut démanteler les énergies renouvelables, couper dans les subventions…» Mais la Montpelliéraine de 28 ans s’est aussi sentie visée personnellement lorsque Jordan Bardella a annoncé vouloir interdire