Christian Estrosi était ravi lors de son passage à France Bleu Azur le 12 avril : une auditrice, très chère Sylvie, est intervenue pour dire qu’elle comprenait très bien l’augmentation des impôts à Nice, en employant exactement le même argumentaire employé par son maire la veille sur BFM TV. Cela aurait pu être un hasard. Après tout, les éléments de langage sont faits pour être répétés. Sauf que selon le Canard enchaîné, ladite Sylvie n’était autre qu’une conseillère d’Estrosi, qui avait donc de bonnes raisons d’être fan de son patron. Une méthode simple mais efficace de la part de l’édile pour ne pas avoir de questions gênantes.

Macron a mis un sacré bololo jusque dans sa majorité, en choisissant de prononcer son discours sur l’Europe en même temps que la séance plénière du Parlement européen, pour la dernière fois avant le scrutin de juin. Il a aussi mis dans l’embarras sa propre tête de liste, Valérie Hayer. Doit-elle être à Strasbourg pour voter, elle qui a fait de l’absentéisme de Jordan Bardella son angle d’attaque contre le RN, ou assister, à la Sorbonne, à l’expression présidentielle ? Le suje