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Il faut reconnaître à Gérald Darmanin un talent certain pour faire parler de lui. Depuis qu’il est ministre de la Justice, un poste qui, sur le papier, offre une moindre surface médiatique que celui de ministre de l’Intérieur qu’il occupait précédemment, l’ancien Sarkoboy fait tout ce qu’il peut pour rester sur le devant de la scène médiatique. Sa dernière trouvaille, qu’il a dégainée lundi soir au 20 heures de TF1 et qui fait évidemment causer : remettre en place des «frais de détention» plus de vingt ans après leur suppression en 2003.
Le ministre de la Justice a présenté cette mesure comme une façon de faire contribuer les prisonniers au coût pour l’Etat des lieux de détention (4 milliards d’euros par an), et il a promis aux agents pénitentiaires – c’est malin alors que