L’histoire l’a montré à plusieurs reprises : les congrès socialistes n’ont parfois rien à envier à certains thrillers. Combien de fois a-t-on vu les roses se déchirer ou se lancer dans des intrigues alambiquées pour conquérir le parti et réécrire ainsi le scénario attendu ? Si le 81e congrès, qui doit se conclure à Nancy du 13 au 15 juin prochain, n’a pas manqué de manœuvres en coulisses, les surprises auront finalement été peu nombreuses. Résultat : c’est bien le casting attendu qui sera sur la ligne de départ, samedi 26 avril, jour de conseil national censé valider les «textes d’orientations» et ainsi, les candidatures pour la tête du PS. Ils devraient être trois : le sortant Olivier Faure, le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol et le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale Boris Vallaud.

Favori du scrutin, l’actuel premier secrétaire retrouve donc son rival normand du congrès de Marseille, en 2023. Déterminés à battre Olivier Faure, le TO3 (pour texte d’orientation 3), incarné par le Rouennais et Carole Delga, et le TO1, représenté par Hélène Geoffroy, maire de Vaulx-en-Velin (métropole de Lyon) et p