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C’est la fin d’une ère de près d’un quart de siècle. André Chassaigne, légendaire député communiste depuis 2002 et président du groupe à l’Assemblée nationale depuis 2012, va laisser son siège. Il a indiqué mercredi à l’AFP qu’il allait redevenir adjoint au maire de Saint-Amant-Roche-Savine, dans le Puy-de-Dôme, commune qu’il a dirigée entre 1983 et 2010 avant l’arrivée du non-cumul des mandats.
«J’envisage d’interrompre mon mandat mais aucune date n’est encore fixée. Il est temps que je cède ma place à un député d’une autre génération», a déclaré l’une des plus célèbres moustaches de l’hémicycle, en ajoutant qu’il prendrait «un simple mandat d’adjoint, sans indemnité». «En quelque sorte un retour en toute humilité à mon premier mandat municipal», a-t-il ajouté.
Personnalité respectée du Palais-Bourbon, connu pour son franc-parler et sa défense des milieux ruraux, André Chassaigne avait été, l’été dernier,