Dans une série de tweets, Joe Biden a annoncé jeudi qu’il allait annuler les condamnations fédérales des Américains pour consommation ou détention de cannabis. Si à titre personnel, le locataire de la Maison Blanche reste opposé à la légalisation, il fait ainsi un pas vers la dépénalisation comme il l’avait promis durant sa campagne électorale. «Personne ne devrait être emprisonné pour avoir simplement consommé ou possédé du cannabis», a-t-il affirmé avant de souligner qu’une «dépénalisation complète», qu’il ne réclame pas, ne peut être qu’une décision du Congrès.
La décision du président américain n’est probablement pas dénuée d’arrière-pensée à un mois des élections de mi-mandat. Elle intervient dans un pays où une vingtaine d’Etats ont déjà réduit ou supprimé les condamnations pour consommation ou détention de cannabis à des fins récréatives et où quelques-uns, à l’instar du Canada voisin et d’un nombre croissant de pays dans le monde, ont tout bonnement légalisé sa production et sa vente. Dans ces derniers, cela a donné naissance à un énorme business de la weed, générant des rentrées fiscales aussi massives