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Analyse

Loi sur la fin de vie : François Bayrou rebat les cartes

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L’entourage du Premier ministre a fait savoir ce mardi 21 janvier que le locataire de Matignon souhaite scinder le projet, interrompu par la dissolution, en deux volets : l’un sur le renforcement des soins palliatifs, l’autre sur la légalisation de l’aide à mourir.
Le Premier ministre, Francois Bayrou, à l'Assemblée nationale ce mardi 21 janvier 2025. (Xose Bouzas/Hans Lucas)
publié le 21 janvier 2025 à 15h54
(mis à jour le 21 janvier 2025 à 19h01)

Le jeu des sept différences entre Michel Barnier et François Bayrou continue. Auréolé d’une première négociation réussie avec le Parti socialiste, l’actuel Premier ministre a été applaudi lors de sa première incursion à la réunion de groupe des députés macronistes, ce mardi 21 janvier. Un accueil beaucoup moins à cran que celui réservé en octobre à son prédécesseur. Madré, François Bayrou brosse dans le sens du poil le «pilier principal du socle central» et la joue sentimentale : «On ne s’est jamais séparés depuis 2017.»

Mais alors que Barnier répétait ad nauseam les mêmes éléments de langage, le centriste a une fâcheuse tendance à égarer ses interlocuteurs à force d’improviser. Au détour d’une question de la députée Brigitte Liso sur la réforme de la fin de vie, en pause depuis la dissolution de l’Assemblée en juin, le chef du gouvernement se lance dans un développement confus. Après avoir souhaité dans son