Extrait de Chez Pol, notre newsletter politique réservée à nos abonnés : découvrez-la gratuitement.
Est-ce un hasard du calendrier si un texte étiqueté «progressiste» fait son entrée dans l’hémicycle une dizaine de jours avant les européennes, alors que le camp présidentiel semble perdre des voix sur sa gauche au profit du socialiste Raphaël Glucksmann ? Difficile à dire, mais outre son caractère libéral sur les questions de société qui renoue avec l’ADN du macronisme originel, le projet de loi sur la fin de vie a aussi l’avantage de bouleverser les clivages partisans, et d’être un sujet de frictions dans tous les groupes parlementaires. Partout, la liberté de vote devrait donc être annoncée. Le groupe Les Républicains a par exemple envoyé ses orateurs les plus conservateurs en commission, très opposés au texte, comme la députée du Doubs Annie Genevard. «Alors qu’on sait qu’ils sont en réalité très divisés avec une rare violence sur cette question», pointe un élu de la majorité. Le député LR du Lot Aurélien Pradié ouvre en effet déjà une brèche en annonçant