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«En cas de crise ou de bouleversement politique, de recomposition ou de coalition, cette loi pourrait bien être une victime collatérale.» C’est avec ces mots que nous alertait un député du camp présidentiel il y a presque un an tout pile, quelques jours avant la dissolution de l’Assemblée nationale, à propos de la menace qui pesait selon lui sur le projet de loi sur la fin de vie. Des craintes qui se sont avérées fondées. Car cette promesse de campagne d’Emmanuel Macron, plusieurs fois repoussée, a été stoppée dans son parcours législatif par les élections anticipées de juin et juillet 2024.
Après des tergiversations et le saut de haies du budget, adopté dans la douleur en février, le sujet a finalement fait son retour au Palais-Bourbon au mois de mars, sous la forme