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Libération
Au comptoir de «Chez Pol»

Finalement, Emmanuel Macron ne veut plus de débat sur la proposition de loi Liot

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Emmanuel Macron à l'Elysée, le 17 avril. (Stephanie Lecocq/AP)
publié le 25 mai 2023 à 11h53

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La recevabilité, elle a changé

Emmanuel Macron rétropédale. Le 12 mai, à l’Opinion, il assurait vouloir un débat sur la proposition de loi Liot visant à abroger la réforme des retraites, le 8 juin dans l’hémicycle : «Le Parlement examinera la PPL. Pour la majorité, ce sera l’occasion de continuer à expliquer notre projet. […] Il devra d’abord y avoir un débat où chacun devra prendre ses responsabilités et expliquer comment on finance ! On ne peut s’affranchir du débat quand on est une force politique républicaine.» Mais il a changé d’avis, après qu’un esprit machiavélique de la majorité a trouvé une astuce pour torpiller l’examen du texte en le déclarant irrecevable au titre de l’article 40. Selon l’entourage de Macron, toujours à l’Opinion, «le Président l’a dit au moment où la question de la recevabilité n’existait pas encore. L’examen ne peut avoir lieu que sur un texte qui respecte la Constitution». La PP