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«Taxer les rentes» contre «pas d’augmentation d’impôts» : Attal-Le Maire, un duo dissonant et trébuchant

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Entre un Premier ministre «sans tabou» et un ministre de l’Economie excluant tout usage du levier fiscal, pas facile d’être au clair sur la ligne du gouvernement, confronté à une situation budgétaire préoccupante.
Bruno Le Maire et Gabriel Attal, au ministère des Finances, en septembre 2022. (Denis Allard/Libération)
publié le 5 avril 2024 à 11h19

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«La vérité c’est qu’on est bien dans la merde», lâche une députée Renaissance questionnée sur le discours ambivalent de l’exécutif sur les finances publiques. Depuis l’estimation par l’Insee du déficit de la France à 5,5 % pour 2023, fin mars, la macronie s’agite dans tous les sens pour trouver des pistes d’économie, comme on chercherait de l’eau pour éteindre un incendie. Il est vrai que le temps presse : le résultat des agences de notation est attendu le 26 avril. Pour éviter une dégradation de la note de la France, le gouvernement veut envoyer des signaux positifs.

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