Menu
Libération
T Ki ?

Florent Boudié (EPR) : «Devant une grenade dégoupillée, vous prenez un verre et ça se passe bien»

Article réservé aux abonnés
Ils font partie des visages montants de la politique française et demeurent pourtant méconnus du grand public. Chez Pol part à leur rencontre. Aujourd’hui, Florent Boudié : élu député PS de Gironde en 2012 puis passé en macronie en 2017, cet homme de missions délicates (rapporteur général de la loi immigration votée fin 2023) a été élu président de la commission des Lois à l’Assemblée en juillet.
Florent Boudié, député Renaissance de la 10e circonscription de la Gironde, à Paris le 8 juillet 2024. (Albert Facelly/Libération)
publié le 20 septembre 2024 à 11h31

Extrait de Chez Pol, notre newsletter politique réservée à nos abonnés : découvrez-la gratuitement.

Bonjour. Qui êtes-vous ? Quels sont vos réseaux ?

La meilleure façon de savoir qui je suis et où sont mes attachements, plutôt que mes réseaux, c’est sans doute de venir dans mon village de 600 habitants, à Eynesse, en Gironde, où coule la Dordogne.

Quand vous étiez petit, vous rêviez de devenir qui ?

Indiana Jones, sans hésiter ! Moins pour les cascades que pour l’aventure et l’archéologie. Et j’en ai conservé le goût des vestiges et des traces. Un jour, j’irai à Pétra, en Jordanie ! Et au bout du Siq, je me tiendrai devant la Khazneh comme Indiana Jones, et surtout comme les Nabatéens.

Sur votre circonscription, se trouve la ville de Libourne, qui accueille le secrétariat officiel du Père Noël. Si vous pouviez demander un cadeau politique, là tout de suite, ce serait quoi ?

Rien de ce qui vient de la politique n’est un cadeau, en général. Mais, là, tout de suite, j’adorerais un reset civique et démocratique où les réseaux sociaux, le robinet de l’info en continu, laisseraient place à la pleine citoyenneté plutôt qu’à l’émotivité de chaque instant et au venin de la polarisation. Je crois à la citoyenneté, beaucoup moins aux clics et aux clashs.

Vou