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Libération
Le billet de Thomas Legrand

«Flottille de la liberté» : dans l’affaire du voilier, Israël a perdu

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Que le navire «humanitaire» ait été intercepté dans ou hors des eaux israéliennes, lundi 9 juin, et quoi qu’on pense de son équipage, il était dans le bon camp face à un gouvernement hors la loi.
Un patrouilleur de la police israélienne s'approche du voilier humanitaire Madleen, amarré dans le port d'Ashdod, le 10 juin 2025. (Jack Guez/AFP)
publié le 11 juin 2025 à 7h25

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A combien de milles nautiques des cotes de Gaza le bateau des activistes propalestiniens où voguaient notamment Rima Hassan et Greta Thunberg a-t-il été arraisonné par l’armée israélienne, dans la nuit de dimanche 8 à lundi 9 juin ? Le Madleen était-il vraiment dans les eaux territoriales israéliennes, ou dans les eaux internationales, où l’intervention serait illégale ? Quelle drôle de question, et que de débats de juristes pointilleux sur tous les plateaux de télés, tou