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On ignore à quoi vous avez passé votre soirée de mardi. De notre côté, on a reçu une leçon de grec de la part de François Bayrou. Une manière pour le Premier ministre de nous assurer que non, son message sur Jean-Marie Le Pen n’était en rien léger. Peu après la mort du cofondateur – avec d’anciens SS, faut-il le rappeler – du FN, Bayrou s’est fendu d’un tweet : «Au-delà des polémiques qui étaient son arme préférée et des affrontements nécessaires sur le fond, Le Pen aura été une figure de la vie politique française. On savait, en le combattant, quel combattant il était.»
Un post qui a suscité l’ire de la gauche, mais pas que (on y revient plus bas). Car ce message est peut-être un peu court, jeune homme. On pourrait dire bien des choses en somme et notamment user d’un autre mot que celui de «polémiques» pour parler des diverses outrances du patriarche Le Pen, condamné maintes et maintes fois pour apologie de crime de guerre, contestation de crimes contre l’humanité, provocation à la haine