Des bougies et si peu de souffle. S’il franchit ce dimanche 23 mars, le cap symbolique des «cent jours» passés à Matignon, François Bayrou, dont la cote est au plus bas depuis sa nomination (27 % de satisfaits selon le baromètre mensuel de l’Ifop pour le Journal du dimanche), suspecté d’atermoyer dans l’espoir de durer, faute de majorité, doit relancer son moteur en panne. Cent jours depuis que, sur le perron de Matignon, au côté de Michel Barnier – resté, lui, 99 jours en poste, avant d’être censuré –, le Premier ministre se mettait en quête d’un «chemin inédit» pour grimper «l’Himalaya qui se dresse devant nous». «On en est encore à identifier les cols», cingle, perplexe et impatient, un député Horizons.
C’est d’ailleurs du patron d’Horizons, Edouard Philippe, que sont venues les premières critiques sur son immobilisme, même si le constat d’une machine grippée est partagé en off par nombre de députés Renaissance. Piqué, le Premier ministre a toutefois déjeuné, mercredi 19 mars, avec le Havrais, convaincu, pour le déplorer, q