Aucun suspense. Pas même un frisson de stress. L’Assemblée nationale a largement rejeté ce jeudi 16 janvier la première motion de censure visant le Premier ministre François Bayrou, déposée et votée conjointement par les insoumis, les écologistes, les communistes et 8 socialistes sur 66. Un résultat attendu, puisque le Rassemblement national avait par avance exclu de la voter, et que les négociations de l’exécutif avec le Parti socialiste ont abouti in extremis, à peine une heure avant le début des débats dans l’hémicycle. Jusqu’au dernier moment, François Bayrou a tendu la main au PS en adressant un courrier aux dirigeants socialistes, réunis en bureau national à la mi-journée, pour promettre notamment que le projet de taxe sur les hauts revenus serait maintenu dans le budget 2025, et abandonner l’allongement d’un à trois jours du délai de carence pour les fonctionnaires.
Un argumentaire résumé aux dangers de l’instabilité politique
Un pacte de non-agre