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François Bayrou échappe à une motion de censure par quelques contorsions

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Après un accord de dernière minute au bureau national du PS ce jeudi 16 janvier, l’Assemblée nationale a rejeté la première motion contre François Bayrou déposée et votée par LFI, les communistes et les écologistes.
A l'Assemblée nationale, Olivier Faure prend la parole avant l'examen de la motion de censure contre le gouvernement Bayrou déposée par LFI, le 16 janvier 2025. (Albert Facelly/Libération)
publié le 16 janvier 2025 à 20h35

Aucun suspense. Pas même un frisson de stress. L’Assemblée nationale a largement rejeté ce jeudi 16 janvier la première motion de censure visant le Premier ministre François Bayrou, déposée et votée conjointement par les insoumis, les écologistes, les communistes et 8 socialistes sur 66. Un résultat attendu, puisque le Rassemblement national avait par avance exclu de la voter, et que les négociations de l’exécutif avec le Parti socialiste ont abouti in extremis, à peine une heure avant le début des débats dans l’hémicycle. Jusqu’au dernier moment, François Bayrou a tendu la main au PS en adressant un courrier aux dirigeants socialistes, réunis en bureau national à la mi-journée, pour promettre notamment que le projet de taxe sur les hauts revenus serait maintenu dans le budget 2025, et abandonner l’allongement d’un à trois jours du délai de carence pour les fonctionnaires.

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