François Bayrou a encore un train de retard. Quelques semaines après avoir choqué tout le monde en préférant assister au conseil municipal de Pau plutôt que de participer à la cellule de crise gérant la catastrophe à Mayotte, le Premier ministre se rendra ce vendredi à 18 heures, selon Franceinfo, à la cérémonie des vœux aux institutionnels et aux associations de la ville dont il est officiellement toujours maire – même s’il était jusqu’alors farouchement opposé au cumul des mandats.

Et toujours en avion, même si, après les critiques sur le poids environnemental de ses balades, Bayrou a cette fois-ci choisi de remplacer le Falcon cramant plus d’une tonne et demie de carburant (pour une heure aller, une heure retour) et coûtant près de 18 000 euros par un bon vieux vol commercial. Il restait pourtant de la place dans plusieurs trains Paris-Pau ce vendredi – à peine une centaine d’euros et quatre bonnes heures de trajet, ce qui n’est pas la mer à boire, surtout quand on peut éviter les contrôles de sécurité et les allers et retours à l’aéroport. Et garantir que son bilan ne soit pas qu’un bilan carbone.