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Libération
Le billet de Jonathan Bouchet-Petersen

François Bayrou, un Premier ministre en apesanteur et relégué au second plan

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En trois mois, le chef du gouvernement n’a encore pris aucun arbitrage marquant, ni présenté le moindre projet de loi structurant. Lui dont les partisans louaient la vision claire semble avoir pour principale boussole la volonté de durer.
François Bayrou à l'Assemblée, le 3 mars. (Stephane Mahe/REUTERS)
publié le 12 mars 2025 à 10h12
(mis à jour le 12 mars 2025 à 14h41)

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Depuis sa nomination à Matignon, le principal fait d’armes de François Bayrou est d’avoir réussi à esquiver une censure au moment de l’adoption du budget via le recours à l’article 49.3, qui l’aurait fait tomber avec son gouvernement. Mais à part ça, rien ou presque, si ce n’est quelques déclarations excessives et /ou navrantes sur les relations entre la France et l’Algérie, sur le «sentiment de submersion migratoire» ou sur l’Office français de la biodiversité (OFB). Et des propos catastrophistes sur le déficit du régime des retraites – que le