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La motion de censure déposée par une large partie du NFP hors PS et débattue ce jeudi 16 janvier après-midi à l’Assemblée nationale sera la 150e de la Ve République. Un beau chiffre tout rond pour étrenner le mandat matignonesque de François Bayrou. Mais aussi la 38e depuis 2022. Un quart des motions de censure depuis 1958 ont ainsi été enregistrées depuis la réélection de Macron. Une sacrée inflation. «C’est un mode d’action politique des oppositions, elles sont plus ou moins suivies. Ça peut faire tomber un gouvernement donc il faut toujours les prendre très au sérieux, il ne faut pas les prendre à la légère», a sobrement commenté ce jeudi sur TF1 la présidente macroniste de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet.