Emmanuel Macron aime beaucoup les commémorations et autres hommages nationaux. C’est bien fait : cette année, le 80e anniversaire du Débarquement et de la Libération, les JO ou encore la réouverture programmée de Notre-Dame lui donnent plein d’occasions de satisfaire une certaine «frénésie mémorielle». Il n’est pas le premier à raffoler de ces moments et à exploiter ce filon de l’histoire commune et choisie. Il y a dix ans, son prédécesseur à l’Elysée, alias François Hollande, en faisait de même. Certains parlaient même alors de «boulimie mémorielle».
En 2014, le chef de l’Etat avait multiplié les hommages. Il y avait, comme pour chaque année en 4, les commémorations des grandes bascules de la Seconde Guerre mondiale. Mais il y avait aussi, cette fois-là, le centenaire du début de 14-18. L’anniversaire de la Der des Ders offrait à Hollande un lot impressionnant de cérémonies, entamées dès la fin de l’année 2013. On découvrait alors dans Libé que le Président était «féru d’histoire». «Hollande a jalonné ses premiers pas présidentiels d’étape