Menu
Libération
Libé dans le rétro

François Hollande, l’autre président des chrysanthèmes

Article réservé aux abonnés
Comme Macron aujourd’hui, son prédécesseur aimait beaucoup les commémorations. Une manière de combattre «les fractures et tensions qui traversent la société française».
François Hollande lors d'une cérémonie du 11 Novembre, à Paris en 2013. (Ian Langsdon/AFP)
publié le 19 avril 2024 à 11h58

Emmanuel Macron aime beaucoup les commémorations et autres hommages nationaux. C’est bien fait : cette année, le 80e anniversaire du Débarquement et de la Libération, les JO ou encore la réouverture programmée de Notre-Dame lui donnent plein d’occasions de satisfaire une certaine «frénésie mémorielle». Il n’est pas le premier à raffoler de ces moments et à exploiter ce filon de l’histoire commune et choisie. Il y a dix ans, son prédécesseur à l’Elysée, alias François Hollande, en faisait de même. Certains parlaient même alors de «boulimie mémorielle».

En 2014, le chef de l’Etat avait multiplié les hommages. Il y avait, comme pour chaque année en 4, les commémorations des grandes bascules de la Seconde Guerre mondiale. Mais il y avait aussi, cette fois-là, le centenaire du début de 14-18. L’anniversaire de la Der des Ders offrait à Hollande un lot impressionnant de cérémonies, entamées dès la fin de l’année 2013. On découvrait alors dans Libé que le Président était «féru d’histoire». «Hollande a jalonné ses premiers pas présidentiels d’étape