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D’une conférence de presse estivale (en juillet) à une autre ce lundi 25 août de rentrée politique, François Bayrou ne change pas de couplet. Quand bien même l’épée de Damoclès de la censure reste toujours au-dessus de sa tête, le Premier ministre veut faire boire sa potion budgétaire et faire porter la responsabilité d’un éventuel échec sur les oppositions et les Français.
Mais s’il ne change rien à son plan, François Bayrou sera inévitablement censuré, pense François Hollande ce lundi sur France Inter. L’ex-président redevenu député PS espère donc que le Palois mettra un peu d’eau dans son vin : «Il faut qu’il y ait des avancées. Je ne peux pas imaginer que ce sera le même texte dans un ou deux mois. Si c’est le même texte, je ne vois pas comment Bayrou peut échapper à la censure.»
«La responsabilité est d’abord du côté du gouvernement», poursuit le député de Corrèze, expliquant néanmoins qu’il ne s’associera pas à la motion de censure que prévoient de déposer les insoumis dès l’ouverture de la session parlementaire, fin septembre. Car «le débat doit être poursuivi jusqu’au bout» : «Pas de censure immédiate, il faut attendre le dépôt du texte b