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«François, reviens !» : les amis de Baroin prêts à s’organiser

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Election Présidentielle 2022dossier
Hostiles à une primaire, très réservés envers Xavier Bertrand, les amis du maire de Troyes s’accrochent à l’espoir d’un retour.
Paris, le 18 novembre 2019. Réunion des élus des Outre-mer à la Mutualité pour l’ouverture du 102ème Congrès des maires et des présidents d’intercommunalité de France, en présence de François Baroin (sur la photo), président de l'Association des maires de France (AMF). (Albert Facelly/Libération)
publié le 25 mars 2021 à 19h27

Des étapes du deuil, l’acceptation est la dernière : viennent d’abord le déni, la colère et le marchandage. Bien des amis de François Baroin en sont toujours là, plusieurs mois après que le maire de Troyes a laissé comprendre qu’il renonçait à l’élection présidentielle. Hostiles à une primaire, très réservés à l’égard de la candidature de Xavier Bertrand, ces fidèles s’accrochent à l’espoir d’un retour, et sont même prêts à s’organiser pour le faire advenir.

«Le choix lui appartient, mais François a le sens de l’Etat et un parcours qui le qualifie pour la fonction, loue son ami Francis Szpiner, maire LR du XVIe arrondissement de Paris. Aujourd’hui, sa candidature n’est pas à l’ordre du jour, mais dans deux, trois mois… L’idée que l’extrême droite puisse remporter la présidentielle, que la crise s’aggrave, que le terrorisme puisse revenir en force, tout cela est de nature à changer une décision.»

Une décision que l’avocat souhaite accompagner, et peut-être même devancer : «Il est possible que, le moment venu, s’organisent des gens qui ont envie d’inscrire certaines idées au débat. Je ne ferai rien pour gêner François mais si demain nous étions un certain nombre à le vouloir, on le ferait sans forcément recueillir sa bénédiction. Si nous devions créer une association qui porte ses idées, il y aurait par exemple la laïcité et la décentralisation.»

Insistantes sollicitations, jugées trop précoces

Au sein de LR, plus d’une figure envisagerait alors d’y prendre sa carte. Le président du parti, Christian Jacob,