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Parmi les lourdes tâches qui attendent Gabriel Attal à Matignon, gérer Gérald Darmanin figure sans doute dans le top 3 des missions impossibles. Car après une guerre ouverte avec Borne, le ministre de l’Intérieur semble reparti de plus belle avec son successeur, ayant déjà manifesté ses réticences quant à sa nomination. Pas beaucoup plus vieux mais plus expérimenté que son nouveau n+1, Darmanin n’a pas l’air de vouloir se laisser cheffer si facilement.
Devant la presse dans l’après-midi mardi 9 janvier, il signifiait son envie de rester à Beauvau car il n’y a pas «terminé sa mission» et qu’il est «un homme d’honneur», ajoutant : «Vous savez, de là d’où je viens, de province, d’une famille populaire, on aime bien terminer ce qu’on fait.» Ce scud chirurgical a dû faire trembler les murs de Matignon, où le fort Parisien et peu «popu» Attal, qui ne sera resté que cinq mois à l’Education nationale et un an au Budget, a sans doute apprécié la formule.
Lui-même ne s’était pas privé de titille