Au jour 2… du bleu. Après avoir filé, sitôt nommé à Matignon, au chevet des sinistrés du Pas-de-Calais inondé, Gabriel Attal a choisi mercredi 10 janvier, pour décor de sa deuxième sortie sur le terrain, le commissariat d’Ermont (Val-d’Oise). Flanqué du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, le nouveau Premier ministre rend hommage à «nos policiers et nos forces de l’ordre». «Il n’y a pas de sécurité sans nos policiers, il n’y a pas d’ordre républicain sans notre police», insiste-t-il, promettant de poursuivre «cet effort absolu pour la sécurité». Un couplet pour élargir le propos au nouveau concept macronien de «réarmement civique» – «l’affaire des familles, l’affaire de l’école, l’affaire de la société dans son ensemble» – et le tandem, qui met en scène son entente sans surjouer une fausse complicité, repart aussi sec, zappant les questions des journalistes sur leur rivalité.
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La veille, le second a fait une mauvaise manière au Premier, en décrétant quasiment, lors d’un déplacement à la DGSI, son maintien place Beauvau. «Moi, je suis un homme d’honneur, un homme de devoir. Et vous savez de là d’où je viens, de province, d’une famille populaire, on aime bien terminer ce qu’on fait», défie Darmanin, alors qu’Attal, appelé pour succéder à