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Analyse

Gabriel Attal à Viry-Châtillon, l’autoritaire ferme

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A coup de formules chocs, le Premier ministre a présenté ce jeudi 18 avril, dans une ville marquée par l’agression mortelle de Shemseddine, ses pistes pour remédier à la «violence déchaînée» d’une «partie de nos adolescents».
La secrétaire d’Etat Sabrina Agresti-Roubache, le Premier ministre, Gabriel Attal, la ministre déléguée Sarah El Haïry, et la ministre Nicole Belloubet à Viry-Châtillon (Essonne), jeudi 18 avril. (Albert Facelly/Libération)
publié le 18 avril 2024 à 19h52

Aux grands maux… les grands mots. Sur le parvis de l’hôtel de ville de Viry-Châtillon, cette commune de l’Essonne bouleversée par l’agression mortelle, début avril, de Shemseddine, adolescent de 15 ans tabassé près de son collège, Gabriel Attal a lancé son opération «pour un sursaut d’autorité» avec de gros roulements de tambours. C’est rien de moins que «la République qui contre-attaque», assène-t-il, entouré des ministres Nicole Belloubet (Education) et Eric Dupond-Moretti (Justice), de la ministre déléguée Sarah El Haïry (Jeunesse) et de la secrétaire d’Etat Sabrina Agresti-Roubache (Ville et Citoyenneté).

Face à «une forme de violence déchaînée, morbide, sans règle» voire à une «spirale», un «déferlement», une «addiction d’une partie de nos adolescents à la violence», le Premier ministre, ton ferme et visage fermé, qui reprend le