Aux grands maux… les grands mots. Sur le parvis de l’hôtel de ville de Viry-Châtillon, cette commune de l’Essonne bouleversée par l’agression mortelle, début avril, de Shemseddine, adolescent de 15 ans tabassé près de son collège, Gabriel Attal a lancé son opération «pour un sursaut d’autorité» avec de gros roulements de tambours. C’est rien de moins que «la République qui contre-attaque», assène-t-il, entouré des ministres Nicole Belloubet (Education) et Eric Dupond-Moretti (Justice), de la ministre déléguée Sarah El Haïry (Jeunesse) et de la secrétaire d’Etat Sabrina Agresti-Roubache (Ville et Citoyenneté).
Face à «une forme de violence déchaînée, morbide, sans règle» voire à une «spirale», un «déferlement», une «addiction d’une partie de nos adolescents à la violence», le Premier ministre, ton ferme et visage fermé, qui reprend le