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C’est pas sa faute à lui
Tout bien réfléchi, débarquer à l’improviste dans l’auditorium de Radio France et prendre la parole à la place de la tête de liste Renaissance Valérie Hayer n’aura pas été couronné de grand succès. Gabriel Attal, désormais conscient de l’image déplorable qu’il a renvoyée en agissant ainsi, se défend et se défausse. «France Info m’a tanné pour que je passe après la matinale [où il était interviewé, ndlr]», a juré le Premier ministre hier, lors du petit-déjeuner de la majorité, cité par le Canard enchaîné. «On m’a dit que c’était un amphi de jeunes et qu’en tant que plus jeune Premier ministre, je ne pouvais pas ne pas leur dire un mot», a-t-il encore ajouté. Une version qui vient contredire celle de la direction de France Info. «Tout s’est décidé en cinq minutes, Attal a dit qu’il allait saluer Hayer en coulisses, on a eu une discussion dans l’ascenseur, il est arrivé à la porte [du studio où Hayer intervenait], Salhia Brakhlia, qui venait de l’interviewer, est montée