Contrairement à leur prédécesseur-successeur Jean Castex, Gabriel Attal et Edouard Philippe ne sont pas connus pour leur passion du ballon ovale. Pourtant, ce dimanche 11 février, l’actuel et l’ex-Premier ministre se sont adonnés, en faisant la une du Parisien pour le premier et de la Tribune dimanche pour le second, à une tactique rugbystique très pratiquée la veille, en Ecosse, par le XV de France et celui du Chardon : le jeu d’occupation. Ou comment, pour gagner du terrain – et du temps –, envoyer de grands coups de tatane chez l’adversaire et tenter de le maintenir loin de son objectif : au rugby, marquer un essai ; en politique, réussir à devenir le candidat de son camp en 2027.
La révolution sociale attendra
Après avoir fini de composer dans la douleur un «pack» gouvernemental de 34 joueurs, le Premier ministre est donc passé à l’exercice imposé de la (très) longue interview destinée à dérouler le calendrier des réformes. «Il n’y aura aucun temps mort pour l’acti