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Un indéniable savoir-faire pour le faire savoir. Une capacité certaine à porter le fer dans le débat politique. Une fidélité sans faille au chef de l’Etat, dont il est le zélé thuriféraire. Une popularité aussi soudaine que notable. Ce sont les quatre principales qualités dont était dépourvue Elisabeth Borne et qui ont propulsé Gabriel Attal à Matignon. A 34 ans, record sous la Ve République. Voilà pour le commentaire en surface, auquel on peut ajouter, tout en doutant qu’il s’agisse d’un critère ayant pesé, qu’il devient la première personnalité ouvertement homosexuelle à prendre la tête du gouvernement.

Sur le fond, ce choix est structurellement un non-événement. Comme l’auraient été les nominations de Sébastien Lecornu ou