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Interview

Gabrielle Siry (PS) : «L’universalisme ne devrait pas être invoqué pour masquer les discriminations»

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«Islamo-gauchisme», la polémiquedossier
En vue de 2022, la porte-parole du Parti socialiste livre les premières conclusions de son travail sur les discriminations. Elle estime que si sa formation se divise parfois sur les questions de genre ou de religions, c’est en raison de «sensibilités» différentes. Et que les polémiques qui fleurissent sur les réseaux sociaux poussent à l’excès .
Lors d'une manifestation contre les contrôles de police au faciès à l'appel de SOS Racisme, à Paris, le 2 octobre 2017. (Marie Rouge/Libération)
publié le 2 août 2021 à 7h30

La socialiste Gabrielle Siry turbine depuis des semaines sur un sujet qui électrise les politiques et les commentateurs : les discriminations. Pas un mois sans une polémique qui met en lumière de réelles fractures et des jeux de rôles. Un matin sur les réunions non-mixtes ; un autre sur les contrôles au faciès. La porte-parole du PS a mené, avec une petite équipe, plusieurs consultations. Ils ont échangé avec Dominique Sopo de SOS Racisme, la chercheuse Réjane Sénac, spécialiste des questions de genre, Guillaume Bourdiaux, auteur d’un livre sur la sexualité des personnes en situation de handicap (Guillaume au pays d’Alice, éd. Feed Back, 2021). Ils ont également utilisé les auditions de l’association Homosexualités et socialisme (HES), de l’historien Pap Ndiaye, de Céline Bessière et Sybille Gollac (autrices de le Genre du capital, éd. la Découverte, 2020) afin de nourrir leur travail. Gabrielle Siry en tire un premier bilan auprès de Libérat