L’impression d’un disque rayé. A Saint-Etienne, ce lundi 29 janvier, en prélude du premier conseil municipal de l’année, chaque camp rabâche ses arguments. Comme autant de vœux pieux. Face à l’opposition – et désormais une frange de sa majorité – qui réclame son départ, le maire Gaël Perdriau se montre impassible. Allant jusqu’à prétendre «donner un éclairage différent à la fable colportée depuis des mois». Les juges apprécieront. L’édile fait l’objet de trois mises en examen dans l’affaire de chantage à la vidéo intime dont a été victime son ancien premier adjoint centriste, Gilles Artigues.
Exclu des Républicains (LR) après la révélation du scandale, Perdriau est soupçonné par le parquet de Lyon de «chantage», de «participation à une association de malfaiteurs» et de «détournement de fonds publics par un dépositaire de l’autorité publique». En 2014, Gilles Artigues, concurrent politique du maire, a été filmé à son insu avec un homme lors d’une soirée intime organisée par deux proches de Perdriau. La vidéo a ensuite été utilisée contre son malheureux protagoniste, pour le maintenir dans la soumission au maire de Saint-E