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A fleuret plus ou moins moucheté, un débat s’installe à gauche à moins de cinq mois des élections européennes. Ce débat doit faire ressortir les différences réelles entre les cinq listes probables de ce côté de l’échiquier (La France insoumise, Parti communiste français, Parti socialiste-Place publique, Les Ecologistes, Parti radical de gauche). L’aspiration à l’union est très forte parmi ce que l’on appelle, sans bien savoir le définir et le délimiter, «le peuple de gauche». Mais elle n’a pas eu pour effet de gommer les différences d’approches. En cette fin janvier, nous en sommes à la délicate phase de composition des listes, dans le secret des appareils. S’il s’était agi de composer une liste commune, imaginez le déballage auquel nous assisterions en ce moment. Là, au moins, puisqu’il ne s’agit pas de former un gouvernement ni de dégager une majorité nationale, mais de concourir dans le cadre d’un scrutin de proportionnelle à un tour, les choses sont claires. Des divergences et des convergences apparaissent et peuvent être débattues politiquement.