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Gauche, droite… Avant le projet de loi sur la fin de vie, les positions des oppositions

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Fin de viedossier
Soins palliatifs, euthanasie, suicide assisté… Un projet de loi instaurant une aide active à mourir sera examiné au Parlement avant l’été. Un sujet clivant, y compris au sein des partis politiques. Passage en revue.
Le 23 janvier 2024, lors de la manifestation pour l’euthanasie devant l'Assemblée nationale. (Xose Bouzas/Hans Lucas)
par Elif Demir
publié le 10 mars 2024 à 18h29

Dans une interview à Libération et la Croix ce dimanche 10 mars, Emmanuel Macron dévoile son projet pour faire évoluer la législation sur la fin de vie et permettre une aide à mourir. Passage en revue des différentes positions des familles politiques françaises, sur un sujet où beaucoup de formations garantissent la liberté de vote pour leurs parlementaires.

A gauche, l’urgence d’une réforme en faveur de «l’aide active à mourir»

La gauche souhaite aller beaucoup plus loin que la législation actuelle et prône un approfondissement de la loi Claeys-Leonetti de 2016, qui a permis aux patients en fin de vie d’exprimer leur volonté via des directives anticipées, notamment de refuser de recevoir un traitement et d’obtenir une sédation profonde, ce que le médecin doit respecter. «Nous sommes plus que pressés de légiférer», insiste la députée Caroline Fiat, vice-présidente de l’Assemblée nationale et membre du groupe parlementaire sur la fin de vie. L’ancienne aide-soignante se prononce, à titre personnel, «en faveur de l’euthanasie et de l’aide active à mourir». Quant au chef de file des insoumis Jean-Luc Mélenchon, il se dit aussi favorable à la constitutionnalisation de l’aide active à mourir, à condition qu’il s’agisse «d’une liberté et pas d’une obligation», avait-il notamment affirmé sur France 3, en avril 2023. Plu