Candidate à Matignon au nom des partis Nouveau Front populaire, Lucie Castets se dit prête à des «compromis» avec d’autres forces de l’Assemblée, si elle était nommée Première ministre d’Emmanuel Macron, affirme-t-elle dans une interview à la Tribune du dimanche, ce 28 juillet. C’est une nuance vis-à-vis de précédentes déclarations tenues par la haute fonctionnaire depuis sa désignation, le mardi 23 juillet, par le Parti socialiste, La France insoumise, Les Ecologistes et le Parti communiste.
«Notre base de départ, c’est le programme du Nouveau Front populaire, affirmait-elle le lendemain sur France Inter. Ensuite, si des députés, des personnalités politiques, mais aussi des personnalités de la société civile souhaitent nous rejoindre, c’est sur la base de ce programme.» Le lendemain, sur BFMTV, elle se disait certaine que, «quand on leur proposera des projets de textes qui seront conformes aux projets du Nouveau front populaire, qui ont reçu l’assentiment des Français, [les députés] prendront leurs responsabilités». Un purisme conforme, notamment, à la ligne de LFI, particulièrement vigilante sur l’intégrité du projet du NFP. Ce dernier «appliquera son programme, rien que son programme, mais tout son programme», avait déclaré Jean-Luc Mélenchon au soir du second tour des lé