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Le billet de Jonathan Bouchet-Petersen

Gauche, macronistes, droite : les plus divisés ne sont pas forcément ceux qu’on croit

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L’explosion du socle commun et la rivalité Retailleau-Wauquiez poussent à relativiser les querelles de l’ex-NFP.

Marine Tondelier, cheffe de file des Verts (au premier plan), Lucie Castets, Clémentine Autain (derrière), à Paris, le 7 octobre 2025, pour la réunion des partis de gauche après la chute du gouvernement Lecornu. (Denis Allard/Libération)
Publié le 07/10/2025 à 17h53

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Alors qu’elle revendique de nouveau les clés de Matignon, on entend beaucoup que la gauche est divisée. Force est de constater qu’elle l’est, à un moment où la situation politique la place plutôt au centre du jeu. La faute à qui ? En premier lieu aux insoumis et aux socialistes, sans que ce soit seulement pour de mauvaises raisons. Si, quand la situation l’a exigé, ils ont été capables de se rassembler avec les écologistes et les communistes pour offrir un visage non pas uniforme mais unitaire aux électeurs de gauche, derrière un programme commun, on ne découvre pas qu’il y a une profonde différence de culture politique et de stratégie entre ces deux formations. Et oui, les liens se sont distendus ces derniers mois, les socialistes cherchant à exister par eux-mêmes dans la perspective de la prochaine présidentielle et les insoumis sautant sur