C’est un moment marqué d’une croix blanche dans l’agenda des partis. Chaque année, à l’ouverture de la session ordinaire (la période de l’année durant laquelle le Parlement se réunit pour délibérer), l’Assemblée nationale est chargée de procéder à l’élection de son bureau. Si l’instance est méconnue du grand public, le scrutin, prévu le mercredi 1er et le jeudi 2 octobre, fait l’objet d’une bataille entre les différentes forces en présence au Palais-Bourbon. Car la liste de ses 22 membres (un président, six vice-présidents, trois questeurs, et douze secrétaires) aura des conséquences bien réelles sur le fonctionnement de la chambre basse.
La présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, dont le poste n’est pas remis en jeu, en sait quelque chose. L’année dernière, dans la nuit du 19 au 20 juillet 2024, après quatorze heures de vote, les