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Chef de meute
Jusqu’à preuve du contraire, le camp présidentiel n’est plus dans la majorité. Mais cela n’empêche pas l’existence d’une opposition, interne, à Attal, nouveau président du groupe Ensemble pour la République (ex-Renaissance). Avec Darmanin en chef de meute. Le ministre de l’Intérieur démissionnaire et réélu député du Nord a retrouvé une liberté de parole dont il ne se prive pas. Ainsi s’étonne-t-il de l’attitude conquérante d’une macronie défaite deux fois en un mois dans les urnes. «Quand on a perdu 100 députés, on n’a pas gagné une élection. Ce n’est pas grave, de perdre», peste-t-il dans le Figaro. Darmanin ne comprend donc pas que Stéphane Séjourné, toujours chef de Renaissance, ne fasse pas les frais des récents échecs. «Nous aurions tort de penser qu’il faut continuer de faire comme avant. Or, pour l’heure, il n’y a aucun changement», regrette-t-il encore, jurant ne pas vouloir prendre la place. Et d’insister