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Gérard Collomb s’est attelé, dans le Point, à une jolie réécriture de l’histoire. Le conseiller de la métropole de Lyon a ainsi expliqué que, s’il avait démissionné du ministère de l’Intérieur à l’automne 2018, c’est parce qu’il était en désaccord avec la politique de Macron en matière d’immigration. En cause notamment, la supposée création d’un «hot spot» migratoire à Toulon. «Si je m’étais exprimé avant la présidentielle, mon intervention aurait pu inverser le résultat de cette élection, et Marine Le Pen être élue. C’est pourquoi je me suis tu», indique-t-il. En 2018, Collomb ne s’était pourtant pas tant tu que cela, disant craindre, lors de son discours de départ «que demain on ne vive face à face» en France, ciblant les quartiers où «c’est la loi du plus fort qui s’impose, celle des narcotrafiquants et des islamistes radicaux». Un discours d’ailleurs largeme