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Libération
Au comptoir de Chez Pol

Gérard Larcher droit dans ses bottes sur le harcèlement au Sénat

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Primaire écologiste pour la présidentielle 2022dossier
Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions : chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.
Gérard Larcher, à Paris, le 20 juillet. (Alain Jocard/AFP)
publié le 31 août 2021 à 14h13

Laissez la justice faire son travail

Des assistants parlementaires de sénateurs dénoncent, dans Libé, des faits de harcèlement de la part de leurs employeurs et estiment que le Palais du Luxembourg protège les élus accusés de comportements brutaux. Certains jugent même qu’avoir saisi la cellule anti-harcèlement de la chambre haute s’est retourné contre eux, causant leur licenciement. Plusieurs plaintes contre X ont été déposées, visant notamment le président LR du Sénat Gérard Larcher, qui n’a pas saisi le procureur de la République de faits dont la cellule avait connaissance. «Il faut utiliser les voies de justice quand les justiciables l’estiment nécessaire, se défend l’intéressé sur France Inter. Je n’ai pas jugé bon de transmettre le dossier auquel il est fait référence parce que j’ai estimé en mon âme et conscience que je n’avais pas à le faire.» On n’en saura pas plus, Larcher se bornant à ajouter que «la cellule sert à écouter, à entendre, à transmettre, à accompagner [les plaignants], les éclairer, les guider» mais que «sur le harcèlement, il y a une législation et c’est à la justice de trancher».

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