(Ce mezzé est un extrait de Chez Pol, notre newsletter politique quotidienne réservée aux abonnés)
Laissez la justice faire son travail
Des assistants parlementaires de sénateurs dénoncent, dans Libé, des faits de harcèlement de la part de leurs employeurs et estiment que le Palais du Luxembourg protège les élus accusés de comportements brutaux. Certains jugent même qu’avoir saisi la cellule anti-harcèlement de la chambre haute s’est retourné contre eux, causant leur licenciement. Plusieurs plaintes contre X ont été déposées, visant notamment le président LR du Sénat Gérard Larcher, qui n’a pas saisi le procureur de la République de faits dont la cellule avait connaissance. «Il faut utiliser les voies de justice quand les justiciables l’estiment nécessaire, se défend l’intéressé sur France Inter. Je n’ai pas jugé bon de transmettre le dossier auquel il est fait référence parce que j’ai estimé en mon âme et conscience que je n’avais pas à le faire.» On n’en saura pas plus, Larcher se bornant à ajouter que «la cellule sert à écouter, à entendre, à transmettre, à accompagner [les plaignants], les éclairer, les guider» mais que «sur le harcèlement, il y a une législation et c’est à la justice de trancher».
Pour elle, c’est elle
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