Sa nomination consacre la volonté du chef de l’Etat de s’entourer de fidèles de la première heure, à l’occasion du remaniement gouvernemental ce jeudi 11 janvier. Peu de personnalités qui évoluent encore dans le camp présidentiel peuvent se targuer de détenir un tel morceau de l’ADN du macronisme originel. Car Stéphane Séjourné, nommé au Quai d’Orsay, n’est pas seulement l’ex-compagnon du nouveau Premier ministre, Gabriel Attal, avec qui il s’était pacsé en 2017. C’est aussi l’un des membres de «la bande de Poitiers», ce groupe de jeunes strauss-kahniens passés par l’Unef, politisés dans un combat étudiant marqué à gauche contre le contrat première embauche (CPE) en 2006, avant de créer en 2015 la souche du mouvement actuel, dont l’identité se résumait (déjà) à la promotion d’un individu.
Des Jeunes avec Macron de l’époque, il ne reste aujourd’hui plus grand-chose. L’ex-numéro 2 de La République en marche Pierre Person ne s’est pas