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Gouvernement Barnier : la soumission au RN ébranle le camp présidentiel

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Alors que le Premier ministre a appelé Marine Le Pen mardi 24 septembre pour lui assurer que sa formation serait traitée comme n’importe quel autre camp politique, recadrant au passage son ministre de l’Economie, le groupe de députés macronistes est entré en ébullition.
Michel Barnier à Paris, dimanche 22 septembre. (Julie Sebadelha/AFP)
publié le 25 septembre 2024 à 8h33

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Moins de trois jours. C’est le temps qu’il aura fallu attendre avant d’entendre de sérieuses dissonances au sein de la coalition gouvernementale formée par les macronistes et la droite, et de voir le Rassemblement national formuler des menaces explicites de censure. Résultat de cette première manche : 1 pour l’extrême droite – 0 pour le camp présidentiel. Le match a démarré mardi 24 septembre au micro de France Inter par l’audacieuse tentative du nouveau ministre de l’Economie, Antoine Armand, d’exclure le RN de «l’arc républicain», et donc de ne pas les recevoir à Bercy pour discuter des finances publiques.

Deux heures plus tard, la réaction de Marine Le Pen a pris la forme d’un coup de pression énoncé avec le sourire devant les caméras : «Quand j’entends Antoine Armand dire que sa porte est fermée au RN alors que le budget arrive, je pense que le Premier ministre doit aller expliquer à ses ministres la philosophie de son gouvernement, car il semblerait que certains n’aient pas encore totalement compris.» Et