On les critique assez souvent pour pouvoir écrire, en ce matin de Noël, que les socialistes ont plutôt réussi leur séquence «post-censure». En quelques semaines, les dirigeants du parti au poing et à la rose ont ainsi pris une distance vitale avec des insoumis qui recommençaient, en vue d’une présidentielle anticipée à laquelle ils travaillent, à tendre au maximum l’élastique qui les relie à nouveau à eux depuis les législatives anticipées. En entraînant avec eux les écolos et les communistes à l’Elysée et Matignon malgré les nouvelles accusations de «trahison», les socialistes n’ont pas laissé les clés de la maison «Nouveau Front populaire» au seul Jean-Luc Mélenchon et fait apparaître les insoumis comme isolés et cornérisés à l’intérieur de ce cartel de circonstance.
Le chef de file des insoumis peut bien se montrer méprisant en réclamant de ses «partenaires» qu’ils en finissent avec «l’