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Décryptage

«On doit trouver une entente républicaine» : comment la gauche qui revendique Matignon cherche les contours d’un accord avec le bloc central

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Socialistes, écologistes et communistes, réunis mardi 7 octobre au matin, répètent qu’ils sont «prêts» à gouverner si Macron appelle l’un ou l’une d’eux à être Premier ministre. Mais face à la menace d’une dissolution, les lignes pourraient bouger. La suspension de la réforme des retraites étant un «point dur».

Olivier Faure (Parti socialiste), Lucie Castets, Clémentine Autain (L'Après) et Marine Tondelier (Les Ecologistes) en août 2024 à l'université d'été du PS à Blois. (Cha Gonzalez/Libération)
ParCharlotte Belaïch
Journaliste politique
Publié le 08/10/2025 à 9h48

La gauche jongle entre les discussions. Il y a le format Nouveau Front populaire, que certains veulent réanimer en cas de dissolution, le format «Bagneux», qui réunit les partisans d’une primaire, et désormais le format «opération cohabitation». Ce cadre, né lorsque la chute de François Bayrou est devenue inéluctable, regroupe ceux qui martèlent, depuis, que la gauche doit être appelée à gouverner. A l’époque conviés, les insoumis ont décliné, préférant plaider pour la destitution d’Emmanuel Macron. «On n’en est pas à travailler sur les premiers décrets ou les nominations de préfets, mais c’est cette boucle qui réunit ceux qui sont d’accord pour exercer le pouvoir», explique un socialiste.

C’est sur ce périmètre qu’a eu lieu une réunion mardi matin 7 octobre en visio. Derrière leu