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Palinodies et compagnie

Gouvernement NFP : même sans LFI, la macronie et la droite se bouchent le nez

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Après la proposition de Jean-Luc Mélenchon, samedi 24 août, de soutenir un gouvernement dirigé par Lucie Castets sans y participer, les premiers signaux envoyés par l’ex-majorité présidentielle et LR demeurent négatifs. En arguant cette fois-de l’hostilité envers le programme du NFP, et non plus seulement envers les insoumis.
Jean-Luc Mélenchon à Châteauneuf-sur-Isère samedi. (Bruno Amsellem/Libération)
publié le 25 août 2024 à 20h58

Lundi, la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, les représentants du Rassemblement national, leur nouvel allié Eric Ciotti et le président du Sénat, Gérard Larcher, seront successivement reçus à l’Elysée par Emmanuel Macron. Cinquante jours exactement depuis le second tour des législatives, le chef de l’Etat achèvera sur ces échanges les consultations entamées vendredi, comme préalable à la nomination d’un ou d’une Première ministre. Dans la foulée, il pourrait s’adresser au pays pour exposer ce qu’il retient de ses échanges. Et en annoncer d’autres, car les premiers ont si peu résolu l’équation qu’un nouveau round est possible la semaine prochaine, comme il l’a envisagé devant certains de ses interlocuteurs.

Résolues à barrer l’entrée de Matignon à la gauche, la droite et une partie de l’ex-majorité présidentielle ont encore durci leurs positions ce week-end. Devant Emmanuel Macron, leurs responsables s’étaient dits résolus à censurer tout gouvernement du Nouveau Front populaire (NFP) qui comprendrait des ministres issus de la France insoumise (LFI).