Les valises déboulent à toute vitesse dans la gare Montparnasse à Paris. Leur chassé-croisé sent les vacances. Pourtant, le moral n’est pas au beau fixe pour la plupart des voyageurs. «Mon train a été supprimé pour demain. Du coup, je sèche les cours pour pouvoir partir aujourd’hui», explique une étudiante qui se rend en Bretagne. Comme elle, nombreux sont ceux qui ont dû précipiter leur départ en raison de la grève des contrôleurs prévue à partir de ce jeudi 15 février au soir. La SNCF a annoncé que seul un TGV Inoui et Ouigo sur deux circulerait ce week-end, au milieu des vacances d’hiver.
Quelques chanceux se réjouissent que leur train n’ait pas été touché. «Je suis bien content de rentrer ce matin», lance un touriste. Mais pour d’autres, leur voyage est encore incertain. «On doit partir aujourd’hui à Toulouse et on espère qu’il n’y aura aucun problème. Surtout pour notre retour lundi. Il y aura forcément des répercussions de la veille», raconte une femme accompagnée de sa fille et de sa mère.
«Il n’y a pas que des gens qui vont skier, il y en a qui vont travailler»
«Je devais revenir dimanche, mais j’ai finalement réussi à avoir une place dans un train lundi. Je verrai sur place comment je m’arrange pour dormir une nuit de plus», explique un passager pour Toulouse. Une situation qui n’est pas isolée : cette voyageuse devait rejo