Mardi 30 janvier, un énième «mea culpa» contrit devant les fédérations sportives et le gratin olympique. Mercredi 31, de nouvelles révélations de Mediapart sur son activisme au service d’une école privée hors contrat, lorsqu’elle était ministre des Sports. Jeudi 1er février, le monde de l’éducation en grève et dans la rue, épinglant, au détour d’une série de mots d’ordre, leur ministre «hors sol». Les (douloureuses) semaines se suivent et se ressemblent pour Amélie Oudéa-Castéra, cramponnée à son siège éjectable rue de Grenelle. Engluée dans une polémique monstre sur la scolarisation de ses enfants dans le privé et son mensonge sur les «paquets d’heures pas sérieusement remplacées» dans le public, la ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports peine à remonter à la surface. Après avoir reçu des syndicats qui le demandaient, jeudi après-midi, elle ne s’est pas exprimée sur cette mobilisation costaude, réservant sa réaction à TF1, ce vendredi matin.
«Tourner la page»
Voyant un seul petit avantage dans la crise agricole, celle de faire passer sous les radars l’affaire Oudéa-Castéra, les députés macronistes espèrent pouvoir enfin <