Emmanuel Macron est de retour sur les réseaux sociaux et, cette fois-ci, ce n’est pas pour faire sauter un PV à un péage autoroutier. Le chef de l’Etat a répondu en direct jeudi en fin de journée à des questions sur un sujet plus présidentiel : la Russie, l’Ukraine et la défense européenne. «Je sonne un peu le tocsin ce soir», alerte-t-il, armé de cartes et de graphiques pour expliquer «en quoi notre sécurité est en jeu». Décrivant une Russie «armée jusqu’aux dents et à nos frontières», qui «pourrait aller plus loin et serait inarrêtable», le Président expose ses deux priorités : «Nous voulons la paix mais nous ne voulons pas un cessez-le-feu qui serait une capitulation de l’Ukraine», dit-il en réclamant un accord négocié avec Volodymyr Zelensky et les Européens. Puis : «Nous, Européens, on doit augmenter notre effort de guerre», afin de «dissuader» la Russie d’agresser l’Ukraine ou d’autres pays à l’avenir. «Je n’ai pas décidé demain d’envoyer des troupes en Ukraine», précise-t-il, évoquant plutôt des «forces pour garantir la paix une fois qu’elle aura été négociée et signée».
Quant à ceux qui l’accusent de mettre en danger des vies françaises, Emmanuel Macron fait allusion à la faiblesse de la France et